COMPTE RENDU du voyage en Italie
11 et 12 mai 2013
11 mai 2013
Pour les 13 membres de l’association volontaires, le départ à 7 heures des Echelles, comme prévu au planning, avec un temps couvert et maussade jusqu’à l’entrée du tunnel du Fréjus laissa place, à leur sortie transalpine, à un ciel d’un bleu sombre somptueux.
Avec le soleil sur nos têtes et après un voyage sans encombre jusqu’à Chivasso, l’accueil de nos amis carabiniers fut chaleureux et le repas fut à la hauteur de la réputation de la cuisine italienne.
La visite commentée de Chivasso par le professeur Fabrizio Spégis nous permit d’apprécier l’histoire des lieux sous la férule des marquis de Montferrat. Nous aurons aussi constaté l’empreinte étonnamment positive laissée par le passage de Napoléon.
L’horloge de dix heures, plantée au fronton d’un bâtiment public et soigneusement entretenue depuis le passage des Français, n’aura pas manqué de nous interpeller !
L’arrivée à Turin en soirée aura été grandement facilitée par les navigateurs embarqués et le repas du soir fut l’occasion de découvrir de nouvelles facettes, délicieuses, de la cuisine italienne.
L’hôtel Orchidéa est à recommander aux candidats touristes.
2ème jour
La visite de Turin du second jour aura été l’occasion de découvrir le centre historique et surtout un « Palazzo Reale » véritablement impressionnant.
La grande nouvelle fut d’apprendre qu’un tableau représentant Béatrice de Savoie se trouvait dans ce palais (galerie fermée ce jour-là à l’étage supérieur). Nous essaierons d’en obtenir une photo puisque nous n’avons encore jamais trouvé la moindre représentation de cette dernière.
Cette bonne nouvelle nous engageait « plein de bonheur et d’allégresse » (exagérons un peu) vers « La Sacra di San Michele della Chiusa » pour y retrouver le tombeau du père de Béatrice.
Ce site est véritablement incontournable pour tout visiteur du val de Susa. Planté sur son piton rocheux, l’abbaye exige une visite guidée en français, ce dont nous avons pu profiter. La verticalité et la taille des murailles, l’histoire et les légendes qui entourent ce lieu exceptionnel, le panorama qui s’offre à nos yeux sur 360 degrés, des sommets enneigés des Alpes à la plaine du Pô avec la ville de Turin en toile de fond, tout appelle à la contemplation.
Mais de tombeau de Thomas 1er, père de Béatrice, aucune trace ! Tous les princes de la Maison de Savoie enterrés ici sont postérieurs au XVIème siècle.
Les informations apportés par l’association « Reine Hélène » sur ce sujet sont erronées car Thomas, internet nous le certifie, reposerait en la cathédrale d’Aoste.
Sans doute cette information nous donnera-t-elle l’occasion de visiter bientôt nos cousins du Val d’Aoste ?
L’arrêt à Susa, « Chez Zizi », fut, comme toujours, l’occasion de s’adonner collectivement et sans complexe à la maladie moderne de l’achat compulsif. Il nous fallait bien encore écouler nos lires avant de repasser la frontière !...
Bien nous en pris car la cohue aux abords du tunnel du Fréjus nous fournit loisir, pendant plus de 2 heures et demi, de disserter sans nous énerver sur la condition humaine en voyant les « shinteurs de file » griller les priorités et rallonger ainsi notre attente.
Malgré ce désagrément, ce voyage, constitue, de l’avis de tous, une expérience à renouveler.
Mais nous recevrons d’abord nos amis italiens qui doivent venir en juillet.
Encore un grand merci à eux pour leur accueil chaleureux.